CE QU'IL FAUT SAVOIR
Adopter un chien
Votre chien arrive !
Votre chien arrive !
Il faut prévoir un panier ou un coussin, à installer dans un coin tranquille de la maison où le chien pourra être au calme.
Montrez-le lui dès son arrivée.
Deux gamelles, une pour l’eau, l’autre pour les croquettes.
Pensez à vous renseigner sur la nature de l’alimentation dont bénéficiait le chien avant son arrivée chez vous. Il ne faut pas changer son régime alimentaire brutalement, sous peine de rendre le chien malade (nausées, diarrhées). Il existe maintenant sur le marché pléthore de croquettes pour tous les âges, toutes les tailles et tous les stades de la vie du chien.
Si vous désirez passer à une alimentation différente de celle qui lui était donnée auparavant, allez-y progressivement, sur plusieurs jours, en mélangeant ancienne et nouvelle nourriture et en augmentant au fur et à mesure le volume de nouvelle nourriture et en descendant à l’avenant le volume de l’ancienne.
Il faut impérativement que le chien ait toujours de l’eau fraîche (mais pas glacée) à disposition.
Pensez également à lui prévoir des joujoux pour son arrivée, à installer près de son « coin repos ».
Laissez-le faire « le tour du propriétaire », il découvre son nouvel environnement. S’il a peur, ne le forcez pas. Ça viendra.
Prévoyez laisse et collier à sa taille pour les balades. Même si vous vivez dans une maison et avez un jardin, le chien a besoin de sortir et de découvrir le monde extérieur. Si vous êtes en appartement, raison de plus ! Idéalement, promenez-le trois fois par jour et à heures fixes, afin qu’il se « règle ».
Pour les citadins, prévoyez des petits sacs conçus pour ramasser les besoins de votre chien. Vous risquez une contravention si vous laissez le « petit cadeau » sur le trottoir ou la chaussée.
A son arrivée, le nouvel environnement, le stress, le voyage parfois peuvent entraîner des petits « accidents ». Si votre nouveau toutou fait un pipi, voire plus, par terre, ne le grondez pas. Inutile de lui mettre le nez dans son pipi, cela n’a pas de sens pour un chien. Sortez-le immédiatement, pour qu’il comprenne que c’est « dehors » et pas « dedans ».
Au début, dans votre logement, indiquez lui l’endroit où il a le droit de faire. Pour ce, prévoyez quelque chose, un journal, une bâche plastique, bref une surface sur laquelle il pourra, en cas d’urgence, se soulager. Rassurez-vous, si vous le sortez suffisamment, les pipis et autres joyeusetés dans la maison ne durent jamais très longtemps. Accueillir un chien requiert de la patience.
Sécurisez votre logement (comme on le ferait pour un enfant):
• Ne laissez pas traîner de médicaments, de fils électriques, de produits ménagers, de papier toilette ou essuie-tout (au risque de les retrouver déchiquetés un peu partout chez vous !).
• Prenez garde aux plantes toxiques. Mettez-les en hauteur.
• Ne laissez pas traîner de la nourriture, notamment les aliments toxiques pour les chiens (chocolat, bonbons, oignon, ail, échalote, noix , avocats, café, thé, alcool , etc.).
• Sécurisez les fenêtres basses, les balcons, fermez les portes des pièces dans lesquelles vous ne voulez pas le voir entrer.
Il vous faudra aussi une brosse, de quoi lui couper les griffes (certains chiens risquent de voir leurs ergots incarnés s’ils ne sont pas coupés car ils ne touchent jamais le sol et, de ce fait, ne s’usent pas naturellement). Coupez prudemment, la griffe du chien possède une matrice innervée. Une griffe coupé trop court saignera. C’est très douloureux pour le chien. En cas de doute, demandez conseil à votre vétérinaire ou à un toiletteur.
À moyen terme, il vous faudra vous procurer des pipettes d’antiparasitaires.
Pour le reste, demandez conseil à votre vétérinaire.
Le chien est un carnivore, il a besoin d’une alimentation adaptée à son âge, à son poids et à sa dépense physique. Il est préférable de donner au moins deux repas par jour, un seul repas pouvant contribuer à augmenter les risques d’apparition d’une dilatation torsion d’estomac (une urgence vétérinaire pouvant rapidement être fatale).
Vous pouvez opter pour une alimentation industrielle (croquettes) ou choisir le BARF (viande crue) ou la « ration ménagère », en vous assurant que les repas soient bien équilibrés et adaptés à votre chien. N’hésitez pas à demander conseil à votre vétérinaire à ce sujet et pour toute transition alimentaire.
Un animal doit pouvoir disposer en permanence d’eau pour pouvoir se désaltérer. Celle-ci doit toujours être fraîche et propre.
Un chien dort en moyenne 12 h / jour, en discontinu. Il a donc besoin d’un coin à lui où il se sentira en sécurité et où il sera laissé au calme. Un panier, une couverture ou un coussin amélioreront grandement son confort.
Mastiquer et renifler sont des comportements instinctifs et naturels du chien qui lui permettent notamment de canaliser son énergie et de calmer son stress. Il est donc important de les laisser s’exprimer, voire de les encourager avec divers enrichissements (promenades variées, tapis de fouille / de lèche, jeux, friandises naturelles, etc.)
Le chien est une espèce sociale : il a besoin d’interactions positives avec d’autres chiens et avec des humains tout au long de sa vie pour son bien-être. Notez qu’un chien ayant été exposé à des situations et à des environnements variés dès les premiers mois de sa vie sera par la suite plus confiant et à l’aise dans son quotidien.
En plus d’une dépense physique quotidienne indispensable physiologiquement, le chien a besoin d’être stimulé mentalement pour s’épanouir. Peluches, jouets en tout genre, chasses au trésor, cache-cache : les options ne manquent pas pour le prémunir de l’ennui !
L’éducation de votre chiot / chien :
Pour entretenir une bonne relation avec votre chien, il est primordial d’utiliser les méthodes basées sur le renforcement positif, principe éducatif basé sur la motivation du chien.
C’est une méthode douce, sans violence et qui a du sens. Renforcer positivement les bonnes actions de son chien, c’est l’encourager à réitérer les comportements récompensés en ajoutant systématiquement un stimulus agréable. A l’inverse, des actions non souhaitées seront ignorées.
N’hésitez pas à faire appel à un éducateur canin travaillant en renforcement positif, et fuyez tous ceux qui feront appel aux notions de de leader, de chef de meute ou de domination/dominance.
L’éducation du chiot/chien doit se faire en respectant son intégrité physique et psychique. Une éducation s’appuyant sur un renforcement positif, sans contrainte, permet au chien de s’épanouir dans sa relation avec vous.
Les besoins peuvent varier en fonction des individus, il est donc primordial d’être très attentif et d’adapter ces recommandations en fonction des préférences de votre animal.
Outre les vaccins et leurs rappels, il est recommandé de se rendre au moins une fois par an chez un vétérinaire, même en l’absence apparente de soucis de santé. De votre côté, il vous faudra veiller à régulièrement :
S’assurer de la propreté des oreilles et des yeux. Il existe des produits adaptés à l’espèce canine permettant de les nettoyer.
Entretenir le pelage, certains types de poils nécessitant une attention spécifique.
Contrôler l’apparition de tartre sur les dents. Notez qu’il existe de nombreux moyens d’en prévenir l’accumulation (alimentation, friandises à mâcher, brossage des dents, etc.)
Vérifier la longueur des griffes. Elles peuvent être coupées sur conseil vétérinaire (seulement au niveau de la partie translucide) si elles ne s’usent pas naturellement.
Vous serez également amenés à laver votre animal, veillez donc à utiliser des shampoings spécifiques au chien. Cela doit rester occasionnel : parfois, un simple rinçage sera suffisant.
Par ailleurs, les chiens pouvant être exposés à divers parasites dangereux pour leur santé comme pour leur confort, l’usage de vermifuges et d’antiparasitaires peut être conseillé par votre vétérinaire.
L’identification est obligatoire pour tout carnivore domestique. Votre chien vous est cédé identifié par puce électronique ou par tatouage.
L’identification d’un animal de compagnie est le seul moyen qui permette de faire un lien officiel entre l’animal et son propriétaire. Elle suivra l’animal tout au long de sa vie. Il est donc primordial de veiller à actualiser les informations (adresse, numéro de téléphone, mail) sur le fichier national. Toutes les informations sont à retrouver sur le site de l’I-CAD dans l’onglet “Identifier son animal”.
En tant que propriétaire d’un animal, vous êtes responsable des dommages qu’il peut causer qu’il soit sous votre garde ou qu’il se soit égaré ou échappé. Il vous appartient donc de le surveiller.
Il est interdit de laisser divaguer votre animal.
Selon l’article l 211-23 du code rural, un chien est considéré comme divaguant s’il se trouve dans l’une des situations suivantes :
• Il n’est plus sous la surveillance effective de son maître
• Il se trouve hors de portée de voix de son maître ou de tout instrument sonore permettant son rappel
• Il est éloigné de son propriétaire ou de la personne qui en est responsable de plus de 100 mètres.
Tout chien abandonné, livré à son seul instinct, est en état de divagation, sauf s’il participait à une chasse et si son propriétaire démontre qu’il a tout entrepris pour le retrouver et le récupérer, y compris après la fin de la chasse.
Tout chien circulant sur la voie publique, en liberté ou tenu en laisse, doit être muni d’un collier portant les nom et adresse de son propriétaire gravés sur une plaque de métal.
Le fait de laisser divaguer un chien susceptible d’être dangereux pour les personnes peut être puni d’une amende de 150 €.
Le tribunal peut décider, en plus, de confier définitivement l’animal à une fondation ou une association de protection animale.
Le propriétaire qui laisse les déjections de son animal sur la voie publique encourt une amende de 135 € s’il est pris en flagrant délit.
Accueillir un chien est un engagement fort envers l’animal. Adopter se fait pour la vie, soit entre 10 et 15 ans en moyenne pour un chien.
L’achat de l’équipement dédié au chien se fait avant même l’adoption : collier, harnais (en Y de préférence, ou en H, mais le harnais en T est à proscrire, demandez conseil en magasin), laisse (éviter celles à enrouleur, cause fréquente de fugues), longe (pour des promenades en semi-liberté sécurisées et l’apprentissage du rappel), gamelles, couchage. Il faut compter environ 150 à 200 € pour l’équipement de base.
Le budget alloué à l’alimentation du chien dépendra de sa taille et du type de nourriture adoptée (croquettes, nourriture humide, ration ménagère…). Bien qu’il existe des aliments très peu chers, il est important de rappeler qu’une alimentation de qualité participe à la bonne santé de votre chien. C’est le meilleur moyen de prévenir des soucis de santé pouvant entraîner des frais vétérinaires supplémentaires. En moyenne, il faut compter 50 à 150€ par mois selon la taille et le type de nourriture pour l’alimentation d’un chien.
Afin de garder votre chat en bonne santé, il est recommandé de l’emmener faire un check-up complet (santé, vaccins, etc.) au moins une fois par an.
Le budget pour les soins vétérinaires simples, auxquels sont soumis tous les chiens sont les suivants :
• Consultation simple : de 50 à 100 €.
• Vaccination : de 50 à 80 € /an (selon les vaccins).
• Antiparasitaires internes et externes : Antipuces et vermifuges doivent être régulièrement administrés au chien pour lui éviter bien des désagréments. En moyenne, le budget à consacrer à ces produits est de l’ordre de 100 à 150 € /an.
• Stérilisation : 100 à 200 € pour les mâles, 200 à 300 € pour les femelles (selon la taille du chien)
• Détartrage : pour les chiens âgés, un détartrage régulier peut être nécessaire (50 à 100 €)
La souscription d’une mutuelle pour votre chien vous permet la prise en charge de tout ou partie de certains frais vétérinaires. Le montant des assurances est très variable et dépend du contrat choisi (de 100 à 1000 € par an).
S’ajoutent à ces dépenses de base tous les frais vétérinaires ponctuels non prévus (traitements pour des maladies courantes, analyses en laboratoire, opération chirurgicale, hospitalisation…). L’espérance de vie d’un chien étant supérieure à une dizaine d’années, il est important de se questionner sur votre capacité à faire face à d’importantes dépenses. Les frais vétérinaires peuvent augmenter significativement lorsque le chien avance en âge. Les soins ou les opérations peuvent se compter en centaines d’euros.
Concernant l’éducation, les prix des éducateurs canins varient beaucoup selon si on suit des cours collectifs ou en groupe. Il faut compter en moyenne entre 20 à 30€ la séance collective et entre 40 à 60€ pour un cours individuel. On peut aussi choisir une offre d’accompagnement sur plusieurs mois ou à l’année, où on alterne les cours particuliers et collectifs. Les prix varient entre 400 et 800€ dans ce cas-là.
L’acquisition d’un animal implique enfin toute une organisation logistique. Les départs en vacances peuvent alors être plus difficiles. Veillez donc à l’emmener avec vous (certains lieux acceptent les animaux) ou à lui trouver un système de garde professionnel pendant votre absence (garde à domicile, pension). A titre indicatif, une journée de pension pour un chien coûte en moyenne 15 à 30 €.
Même au quotidien, assurez-vous de ne pas laisser votre animal seul pendant une longue période.
Les différents montants énumérés sont indicatifs et peuvent grandement varier. L’acquisition et l’entretien d’un chien durant toute sa vie représente donc un budget significatif. Vous devez garder à l’esprit que l’adoption d’un animal ne se fait en aucun cas de manière impulsive.
Adopter un chat
Adopter un chat est un engagement de long terme.
Les impératifs à ne pas oublier pour son installation avant qu’il n’arrive :
– Les Croquettes (toujours penser à demander la marque des croquettes utilisées avant son arrivée chez vous pour prendre les même)
– Une gamelle d’eau
– Une gamelle pour les croquettes
– Un bac à litière
– De la litière
– Des jouets et de quoi l’occuper
– Un arbre à chat (ca n’est pas un impératif mais ils adorent y aller et y faire leurs griffes)
– Vérifier que les files électrinques sont bien cachés et inaccessibles
– Une boite de transport
– De la nourriture humide (ça n’est pas non plus un impératif, les croquettes et de l’eau lui suffisent si elles sont de qualité mais cela peut servir de gourmandise une à deux fois par semaine et surtout éviter qu’il n’en mange trop pour ne pas qu’il prenne du poids)
Si son nouvel environnement est trop grand prévoir de pouvoir l’isoler dans une seule pièce ou une partie du logement pour éviter qu’il ne se sente perdu.
A son arrivée chez vous :
– Ne le brusquez pas !
– Montrez lui la gamelle
– Montrez lui aussi la litière
Chaque chat à son caractère, certains risquent d’être perturbés par le changement d’environnement.
Certains seront très à l’aise tout de suite, d’autres demanderont quelques heures ou quelques jours d’adaptation.
Si le chat se cache, ne le forcez pas à venir vers vous ni à le prendre dans les bras, il doit trouver ses repères et changer ses habitudes. Prévoyez de lui mettre à disposition de sa cachette de quoi se nourrir, boire et aller à la litière.
Restez pret de lui sans l’envahir, mettez vous à son niveau (oui oui à même le sol parfois ça aide) et parlez lui gentiment, doucement.
Vous pouvez même tenter de lui mettre un vêtement avec votre odeur pret de lui pour qu’il s’y habitu.
Vous pouvez également tenter de « l’amadouer » avec de la nourriture tel que jambon, du thon ou du blanc de poulet, ça marche assez bien chez les petits gourmands !!!
Le jeux peut également aider un chat un peut craintif à sortir de son trou et visiter les lieus.
Généralement, ils visitent pendant la nuit, moment où la maison est calme et que personne ne viendra le déranger !!!!!!
Le chat a besoin de manger à satiété et sous la forme de petits repas. Il est important de laisser les aliments à disposition en adaptant l’apport calorique à l’activité et à l’appétit. Attention aux excès, l’obésité chez le chat diminue sa qualité et son espérance de vie. Le recours aux gamelles ludiques permet de réguler efficacement l’appétit du chat.
Un animal doit pouvoir disposer en permanence d’eau pour pouvoir se désaltérer. Celle-ci doit toujours être fraîche et propre. Certains chats peuvent préférer une eau en mouvement. Dans ce cas, une fontaine à eau est recommandée.
Le chat a besoin de se reposer dans un espace qu’il aura lui-même choisi. Il est important de lui fournir des lieux isolés, cachés et/ou en hauteur pour se mettre à l’abri de l’agitation environnante. Veillez à ne pas le déranger lorsqu’il se repose.
Son environnement doit pouvoir lui permettre d’explorer et d’observer. Assurez-lui un accès à toutes les pièces de vie possibles. Des zones d’observation comme des fenêtres, un balcon ou un extérieur ne lui seront que bénéfiques. Veillez à bien sécuriser ces différents espaces afin d’éviter les fugues, les chutes, etc. Faites attention aux fenêtres oscillo-battantes dans lesquelles le chat peut se coincer, aux appareils ménagers, aux plantes d’intérieur, aux produits ménagers…
Il doit pouvoir s’épanouir dans un environnement stimulant grâce à des enrichissements (jouets) et des apprentissages variés où il aura la possibilité d’exprimer son répertoire comportemental (faire ses griffes, chasser, grimper, observer…).
Pouvoir éliminer dans un lieu approprié est un besoin essentiel du chat. À défaut, il risque de se soulager dans des endroits indésirables (lit, tapis, canapé). La litière doit être placée dans un endroit calme et facile d’accès, loin de sa nourriture. Idéalement, le bas doit être spacieux et ouvert. La litière optimale est agglomérante. Pour la garder propre, il est nécessaire de retirer les urines et les selles une fois par jour. Le nettoyage intégral des bacs est préconisé toutes les deux à trois semaines, selon la litière et le nombre de chats. Il est conseillé de laisser une à deux pelles de l’ancienne litière en mélange à la litière neuve. Certains chats peuvent avoir besoin d’un changement plus fréquent.
Pour entretenir une bonne relation avec votre chat, quelques règles sont à respecter :
– Laissez votre chat être à l’initiative des interactions sans le contraindre (être porté dans les bras, caressé sur le ventre… quand il ne le souhaite pas). Le contact peut être proposé par l’humain mais doit être consenti par le chat.
– Laissez le chat tranquille lorsqu’il dort, boit, mange ou se trouve dans sa litière ;
– Habituez-le dès le plus jeune âge à être manipulé sans contrainte (brossage, épointage des griffes, administration de médicaments,…)
– Ne le punissez pas en le prenant par la peau du cou ou en lui faisant peur. La punition est inefficacechez le chat et induira stress et douleur inutile. Le renforcement positif des actions désirées et le désintérêt des actions non souhaitées est le plus efficace et éthique.
L’éducation du chat doit se faire en respectant son intégrité physique et psychique. Une éducation s’appuyant sur un renforcement positif, sans contrainte, permet au chat de s’épanouir dans sa relation avec vous. Les besoins peuvent varier en fonction des individus, il est donc primordial d’être très attentif et d’adapter ces recommandations en fonction des préférences de votre animal.
Afin d’assurer un bon suivi médical, une visite de contrôle annuelle chez le vétérinaire est nécessaire. Être à jour des vaccins, vermifuges, antiparasitaires est également essentiel à sa bonne santé, tout comme lui prodiguer des soins réguliers d’entretien (brossage). L’épointage des griffes est conseillé. Un nettoyage des yeux, oreilles et dents peut vous être conseillé par votre vétérinaire.
L’identification est obligatoire pour tout carnivore domestique. Votre chat vous est cédé identifié par puce électronique ou par tatouage.
L’identification d’un animal de compagnie est le seul moyen qui permette de faire un lien officiel entre l’animal et son propriétaire. Elle suivra l’animal tout au long de sa vie. Il est donc primordial de veiller à actualiser les informations (adresse, numéro de téléphone, mail) sur le fichier national. Toutes les informations sont à retrouver sur le site de l’I-CAD dans l’onglet “Identifier son animal”.
En tant que propriétaire d’un animal, vous êtes responsable des dommages qu’il peut causer qu’il soit sous votre garde ou qu’il se soit égaré ou échappé. Il vous appartient donc de le surveiller.
Il est interdit de laisser divaguer votre animal.
Un chat est considéré comme divaguant s’il se trouve dans l’une des situations suivantes :
• Il est non identifié et se trouve à plus de 200 mètres des habitations
• Il se trouve à plus de 1 000 mètres du domicile de son maître et n’est pas sous sa surveillance
• Son propriétaire n’est pas connu et le chat est saisi sur la voie publique ou sur la propriété d’autrui.
Le responsable de l’animal en divagation en est tenu comme civilement et pénalement responsable. Ainsi, selon les cas, les risques qu’ils représentent ou les dégâts ayant été occasionnés, l’article 1385 du Code civil prévoit différentes sanctions, notamment des amendes allant de 150 € à 1 500 €. Il y a lieu de souligner que la réparation des dommages, si la victime a prouvé que ceux-ci ont été causés par l’animal, incombera également au propriétaire.
Le budget alloué à l’alimentation du chat dépendra du type de nourriture adoptée (croquettes, nourriture humide, ration ménagère…). Bien qu’il existe des aliments très peu chers, il est important de rappeler qu’une alimentation de qualité participe à la bonne santé de votre chat. C’est le meilleur moyen de prévenir des soucis de santé pouvant entraîner des frais vétérinaires supplémentaires. En moyenne, il faut compter en moyenne 300 € par an pour l’alimentation d’un chat.
Pour la litière, comptez environ 150 € par an. Les litières les plus abordables tournent autour des 5€ par mois mais niveau poussière, odeur et entretien, elles ne sont pas forcément idéales.
Afin de garder votre chat en bonne santé, il est recommandé de l’emmener faire un check-up complet (santé, vaccins, etc.) au moins une fois par an.
Le budget pour les soins vétérinaires simples, auxquels sont soumis tous les chats sont les suivants :
• Consultation simple : de 30 à 40 €.
• Vaccination : de 50 à 80 € selon les vaccins. En moyenne, il faut compter environ 60 € / an pour les vaccins.
• Antiparasitaires internes et externes : la vermifugation est conseillée 3 à 4 fois par an à partir de 6 mois (tous les mois jusqu’à 6 mois). Un vermifuge coute en moyenne 10 €. Il est recommandé de protéger votre chat contre les puces et les tiques s’il sort.
• Stérilisation : 100 à 120 € pour les mâles, 150 à 180 € pour les femelles
Pour information : Une consultation chez le comportementaliste coûte en moyenne 90 €.
La souscription d’une mutuelle pour votre chat vous permet la prise en charge de tout ou partie de certains frais vétérinaires. Le montant des assurances est très variable et dépend du contrat choisi (de 60 à 700 € par an).
S’ajoutent à ses dépenses de base tous les frais vétérinaires ponctuels non prévus (traitements pour des maladies courantes, analyses en laboratoire, opération chirurgicale, hospitalisation…). L’espérance de vie d’un chat étant d’une quinzaine d’années, il est important de se questionner sur votre capacité à faire face à d’importantes dépenses. Les frais vétérinaires peuvent augmenter significativement lorsque le chat avance en âge. Les soins ou les opérations peuvent se compter en centaines d’euros.
L’achat d’un matériel dédié se fait avant même l’adoption : gamelles, bac à litière, cage de transport, brosse, jouets, paniers, griffoirs, coupe griffes, plateformes en hauteur (arbre à chat) … Durant la première année de vie avec un animal, un budget supplémentaire de 100 à 300 € est à prévoir pour équiper son environnement.
L’acquisition d’un animal implique enfin toute une organisation logistique. Les départs en vacances peuvent alors être plus difficiles. Veillez donc à l’emmener avec vous (certains lieux acceptent les animaux) ou à lui trouver un système de garde professionnel pendant votre absence (garde à domicile, pension). A titre indicatif, une journée de pension pour un chat coûte en moyenne 10 à 20 €.
Même au quotidien, assurez-vous de ne pas laisser votre animal seul pendant une longue période.
Les différents montants énumérés sont indicatifs et peuvent grandement varier. L’acquisition et l’entretien d’un chat durant toute sa vie représente donc un budget significatif. Vous devez garder à l’esprit que l’adoption d’un animal ne se fait en aucun cas de manière impulsive.